Histoire 3
Ma vie à la campagne était merveilleuse et excitante, et paisible aussi. Tout d'abord, mon père se levait pour faire du feu, puis il mangeait et réveillait mes frères. Nous mangions, puis nous allions à la chasse au porc-épic et à la perdrix.
Mes cousines et moi nous restions pour nettoyer et faire les lits. Puis nous allions à la pêche. Nous essayions aussi de fabriquer une balançoire autour d'un arbre. Nous marchions dans le bois, puis nous allions rendre visite à ma tante dans sa cabane. Mon oncle demandait à mon père de l'accompagner à la chasse aux outardes. Les filles restaient pour faire le ménage et la cuisine avant qu'ils ne soient de retour.
Nous allions à la rivière chercher de l'eau. Nous apportions une carabine .22 juste au cas où nous verrions une perdrix. Nous allions dormir tôt parce que nous nous levions tous tôt. Nous allions écouter et voir les huards près du lac car ils étaient si paisibles à entendre.
Après, nous aidions à cuisiner des plats innus comme du lapin, de la perdrix, du castor ou du caribou, et nous aidions à la fabrication du pain innu. Le pain goûte vraiment bon avec la sauce. Après avoir mangé, nous allions dehors écouter les animaux, et nous nous étendions sur le sol pour regarder les étoiles. On peut les voir vraiment bien parce qu'à la campagne, il n'y a pas de lumière.
Lorsque nous apercevions un porc-épic, nous allions chercher un bâton pour le frapper à la tête, ou nous l'étranglions. Nous le tuions au fusil seulement s'il grimpait dans un grand arbre. Si nous l'attrapions, ma tante faisait du feu, puis mettait le porc-épic dans le feu pour que ses épines brûlent. Ensuite, elle dépeçait le porc-épic à l'aide d'un couteau, puis elle le coupait, le vidait, le refermait avec un bout de bois, le gonflait et le faisait cuire.
Nous restions en général un mois à la campagne, puis nous retournions à la maison.